Quels sont les avantages à gérer seul, en direct ?
Vous avez peut-être réalisé que les agences ne s’occupent pas assez bien de la gestion de vos biens immobiliers, et que grâce à des outils comme Rentila, la gestion peut être automatisée et simplifiée.
Voici les principaux avantages à gérer seul vos biens locatifs :
- Économies significatives : En moyenne, les propriétaires bailleurs économisent quelques centaines d’euros par an en frais de gestion.
- Contrôle total : En tant que propriétaire, vous êtes le mieux placé pour gérer votre bien. Vous connaissez son historique, vous y êtes sentimentalement attaché, et vous avez un intérêt financier direct dans son rendement.
- Réactivité accrue : En gérant vous-même, vous êtes plus disponible qu’un gestionnaire d’agence, limité aux horaires de bureau et gérant simultanément de nombreux autres biens. Cette réactivité est cruciale pour trouver rapidement un locataire, gérer les urgences comme un dégât des eaux, ou intervenir en cas d’impayé.
- Relation privilégiée avec le locataire : En gérant directement, vous avez l’opportunité de créer un lien personnel avec le locataire, depuis les visites jusqu’au cours du bail. Cette relation peut s’avérer bénéfique, notamment dans les situations difficiles comme la gestion d’un sinistre ou la résolution rapide d’un impayé.
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A quoi est-ce que je m’engage en m’inscrivant ?
Chaque Utilisateur adhérant à Rentila ouvre un compte Gratuit. Le compte Gratuit est limité. Dans le cas où l’Utilisateur souhaite changer son type d’abonnement, il peut souscrire à tout moment à une des formules payants proposées (Silver et Gold), aux prix et conditions précisées sur la page tarifs.
Cette option est souscrite pour une durée d’un mois ou d’un an, tacitement reconductible pour des durées successives. L’Utilisateur peut modifier son abonnement à tout moment au cours de chaque période contractuelle pour évoluer vers une option supérieure. En revanche, il n’est pas possible de modifier son abonnement vers une option inférieure au cours d’une période contractuelle. L’Utilisateur devrait annuler son abonnement et souscrire un nouveau avec l’option souhaitée.
En cas d’annulation de l’abonnement, l’Utilisateur ne sera facturé que pour le mois en cours et n’aura plus d’engagement par la suite.
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Est-ce que le site est vraiment gratuit ?
La version basique, gratuite de Rentila permet la gestion d’un bien immobilier. Elle est aussi limitée à 2 locataires, 2 contrats de location et 4 états des lieux (archives inclus). L’espace de stockage est de 50Mo.
Cette formule est parfaite pour le petit bailleur qui débute son activité.
Après l’ouverture du compte, l’utilisation est illimitée pendant 15 jours. Après cette période les limites de compte gratuit sont appliquées. Si l’utilisateur les dépasse il sera obligé de souscrire un abonnement.
Nous vous invitons de consulter la page tarifs pour plus d’informations.
Les frais de gestion (achat de modèles types de contrat de location, frais de correspondance, téléphone, etc.) sont déductibles pour un montant forfaitaire de 20 € par an et par logement.
Les dépenses d’acquisition d’équipements informatiques et de logiciels sont également des charges déductibles . L’utilisation de Rentila reste donc pratiquement gratuite, l’abonnement pour un compte payant est déductible de vos impôts.
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Une ou plusieurs pages du site ne fonctionnent pas correctement.
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Est-ce que mes données sont sécurisées ?
Soucieux de la confiance dont fait preuve l’Utilisateur lorsqu’il se connecte sur notre Site, nous attachons une grande importance à la sécurité et la protection de ses Données et mettons en œuvre toutes mesures nécessaires aux fins de restreindre les risques de perte, détérioration ou mauvaise utilisation de celles-ci.
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Nous avons mis en place des systèmes de réplication qui assurent une sauvegarde constante de vos données. Cela garantit un accès ininterrompu à vos informations, quelles que soient les circonstances. Vous pouvez avoir l’esprit tranquille en sachant que vos données sont en sécurité et accessibles à tout moment.
Nos serveurs sont localisés en France et le resteront en permanence. Cette localisation en Europe renforce la sécurité de vos données, car elle est soumise à des réglementations strictes en matière de protection des données.
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Comment choisir le bon locataire ?
Le choix du bon locataire est crucial pour garantir la stabilité et la rentabilité de votre investissement immobilier. Voici quelques étapes pour vous aider à sélectionner un locataire approprié :
- Annonce claire et précise : Rédigez une annonce de location détaillée, précisant le type de bien, le loyer, les caractéristiques, et les exigences. Cela contribuera à attirer des candidats sérieux et compatibles.
- Processus de candidature : Créez un formulaire de candidature pour collecter des informations essentielles telles que l’historique de location, les antécédents financiers, l’emploi actuel, et les références. Examinez attentivement ces informations pour évaluer la fiabilité du candidat.
- Vérification du dossier : Effectuez une vérification des antécédents du locataire potentiel, y compris les vérifications des revenus, les références de propriétaires précédents, et les vérifications d’emploi. Cela vous aidera à évaluer la stabilité financière et le sérieux du locataire.
- Rencontre en personne : Organisez une rencontre en personne avec le candidat pour discuter des attentes mutuelles et évaluer sa personnalité et sa communication. Une bonne relation locataire-propriétaire est essentielle pour résoudre les problèmes efficacement.
- Respect des lois : Assurez-vous de respecter toutes les lois anti-discrimination et les réglementations locales en matière de location. Le processus de sélection ne doit pas être discriminatoire.
En suivant ces étapes, vous augmentez vos chances de choisir un locataire fiable et respectueux de votre bien immobilier, ce qui contribue à une expérience de location positive pour les deux parties.
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Quels sont les documents à demander aux candidats locataires ?
Pour évaluer la solvabilité et la fiabilité des locataires potentiels, vous devriez demander les documents suivants :
- Formulaire de candidature : Un formulaire de candidature complété qui comprend des informations personnelles, telles que le nom, la date de naissance, la situation familiale, l’emploi actuel, les coordonnées d’urgence, etc.
- Pièces d’identité : Une copie de la pièce d’identité en cours de validité, telle qu’une carte d’identité, un passeport ou un titre de séjour, pour vérifier l’identité du locataire.
- Preuve de revenus : Les trois derniers bulletins de salaire, un contrat de travail, une lettre d’engagement de l’employeur ou des preuves de revenus stables, comme des avis d’imposition ou des relevés bancaires.
- Justificatif de domicile actuel : Une copie d’une facture récente d’un service public (électricité, eau, gaz) ou un avis d’imposition pour vérifier l’adresse actuelle du locataire.
- Références de location précédente : Anciennes quittances de loyer. Les coordonnées des anciens propriétaires ou gestionnaires immobiliers pour obtenir des références sur le comportement du locataire et ses antécédents de paiement.
- Garant ou caution : Si le locataire propose un garant ou une caution, demandez des informations sur cette personne, y compris ses coordonnées, sa pièce d’identité et sa preuve de solvabilité.
- Autres documents spécifiques : En fonction de la situation du locataire (salarié, étudiant, chef d’entreprise, retraité …), il peut être nécessaire de demander d’autres documents, tels que des bilans, Kbis, attestation scolaire, justificatifs de versement d’aides …
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Comment vérifier le dossier locataire ?
Pour vérifier le dossier d’un locataire en France et vous assurer de choisir un locataire fiable, suivez ces étapes claires :
- Demandez une candidature et dossier complet : Demandez au locataire potentiel de remplir un formulaire de candidature et fournir un dossier complet. Lors des visites, demandez au locataire de se présenter avec ses pièces en original et en copie.
- Vérifiez la solvabilité : Vérifier les revenus du locataire. Est-ce qu’il gagne suffisamment ? Vous pouvez utiliser des services de vérification des avis d’imposition en ligne ou faire appel à une agence spécialisée. Le site impôts.gouv.fr offre un service de vérification visant à vous assurer que les données fournies sur l’avis d’imposition remis par le locataire correspondent aux informations enregistrées par l’administration fiscale. Il vous suffit d’entrer le numéro fiscal ainsi que la référence de l’avis pour effectuer une comparaison.
- Demandez des références de location précédente : Demandez les dernières quittances de loyer. Contactez les anciens propriétaires ou gestionnaires immobiliers du locataire pour obtenir des références. Posez des questions sur la ponctualité des paiements, le comportement en tant que locataire, et l’état du logement à la fin de la location précédente.
- Vérifiez l’emploi : Demandez une preuve d’emploi, telle qu’une attestation d’employeur ou les trois derniers bulletins de salaire. Cela vous permettra de vous assurer que le locataire a des revenus stables pour couvrir le loyer.
- Vérifiez l’identité : Demandez une copie de la carte d’identité ou du passeport du locataire pour vous assurer de son identité.
- Faites une recherche sur internet : Faites une recherche sur internet et les réseaux sociaux, facebook, linkedn etc.
- Assurez-vous de la conformité légale : Veillez à respecter toutes les lois anti-discrimination et les réglementations en matière de protection des données lors de la collecte et de l’utilisation des informations du locataire.
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Puis-je demander un acompte pour la réservation du bien ?
La loi interdit au propriétaire de demander de l’argent pour réserver un bien immobilier. Aucune somme d’argent, que ce soit un chèque, un mandat cash, ou autre, ne peut être exigée avant la signature du bail de location. Cela est strictement illégal.
Si un locataire se trouve dans une telle situation où un propriétaire a encaissé de l’argent pour réserver un logement, il a le droit de réclamer le remboursement de cette somme, même en cas de désistement. Cela peut être fait en adressant une mise en demeure au propriétaire. Si le propriétaire refuse de restituer l’argent, le locataire peut saisir le Tribunal de proximité si la somme versée est inférieure à 4 000 €. C’est une mesure de protection pour les locataires afin d’éviter toute pratique abusive.
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Comment créer un contrat de location ?
Pour créer un contrat de location avec le logiciel Rentila, suivez ces étapes générales :
- Inscription et connexion à Rentila : Si vous n’avez pas déjà un compte, inscrivez-vous sur le site web de Rentila et connectez-vous à votre compte.
- Ajout du bien immobilier : Avant de créer un contrat de location, vous devez ajouter le bien immobilier à votre compte. Cela inclut la description du bien, l’adresse, les caractéristiques, et éventuellement des photos.
- Ajout du locataire : Ajoutez les informations du locataire, y compris son nom, ses coordonnées, et toute autre information nécessaire.
- Création du contrat de location : Pour créer un bail, il faut créer une location dans Rentila. Vous devrez sélectionner le bien immobilier, le locataire pour lequel vous souhaitez créer le contrat. Rentila vous guidera à travers les étapes pour remplir les détails du contrat de location. Cela peut inclure des informations telles que la durée du bail, le montant du loyer, la date de début du bail, les modalités de paiement, les responsabilités des parties, etc.
- Modèle de contrat : Une fois le contrat de location créé, vous pouvez le télécharger un modèle de contrat de location. Vous pouvez l’envoyer électroniquement au locataire pour qu’il le signe en ligne. Rentila peut offrir des options pour la signature électronique.
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Quelle est la durée d’un bail de location ?
La durée d’un bail varie en fonction du type de location et bailleur. Voici les durées typiques pour différents types de baux en France :
- Bail Meublé : Le bail meublé est généralement conclu pour une durée minimale d’un an. Cependant, il peut être réduit à neuf mois si le locataire est étudiant ou en mobilité professionnelle. Le renouvellement est possible pour une durée d’un an à chaque fois.
- Bail Vide : Le bail vide, ou non meublé, est généralement conclu pour une durée minimale de trois ans en résidence principale. Si le loueur est une personne modale, la durée est de 6 ans. La SCI familiale doit conclure un bail d’habitation pour 3 ans au minimum (et non 6 ans, durée normalement imposée aux personnes morales). Condition requise : la SCI doit être constituée exclusivement entre parents et alliés jusqu’au quatrième degré inclus – petits-neveux ou petites-nièces, cousin(e)s germain(e)s, grands-oncles ou grands-tantes (art. 10 al. 1 renvoyant à l’art. 13 de la loi du 6.7.89).
- Bail de Mobilité : Le bail de mobilité est une forme spécifique de bail meublé destinée aux locations temporaires. Sa durée varie de 1 à 10 mois et ne peut être renouvelée avec le même locataire.
- Bail Saisonnier : Le bail saisonnier est destiné aux locations de vacances. Il a une durée spécifique liée à la saison, généralement de quelques jours à quelques semaines, en fonction de la destination touristique.
- Bail Commercial : Les baux commerciaux ont généralement une durée de neuf ans, avec des possibilités de résiliation triennale pour le locataire. Cependant, les parties peuvent convenir d’autres durées.
- Bail Civil : Le bail civil est un type de contrat de location qui diffère des baux résidentiels et commerciaux. Il concerne généralement la location de biens immobiliers pour des activités autres que l’habitation ou le commerce, comme les locations de bureaux, de terrains agricoles ou de garages. La durée d’un bail civil peut varier en fonction des négociations entre les parties, mais elle est souvent plus souple que celle des baux commerciaux. Les baux civils peuvent être de courte ou de longue durée, en fonction des besoins et des accords entre le propriétaire et le locataire. Les termes et les conditions spécifiques sont généralement négociés entre les parties, et il n’existe pas de durée standard imposée par la loi.
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Quels diagnostics immobiliers fournir en cas de mise en location ?
Lorsque vous envisagez de louer un bien immobilier en France, il est important de savoir quels documents et diagnostics le bailleur est tenu de vous fournir pour garantir la sécurité et la transparence de la location. Voici une liste des documents que le bailleur doit vous remettre, réunis dans ce que l’on appelle le dossier de diagnostic technique (DDT).
- Diagnostic de performance énergétique (DPE) : Le DPE évalue la performance énergétique du logement, vous informant sur sa consommation d’énergie. Il est valable 10 ans et doit être inclus dans le DDT.
- Constat de risque d’exposition au plomb (Crep) : Pour les logements construits avant 1949, le Crep vise à détecter la présence de plomb dans les revêtements intérieurs. Il doit être fourni et a une validité illimitée, sauf en cas de travaux de retrait du plomb.
- État de l’installation intérieure de l’électricité : Si l’installation électrique a plus de 15 ans, le bailleur doit fournir un état de cette installation. Sa validité est de 3 ans.
- État de l’installation intérieure du gaz : De manière similaire à l’électricité, l’état de l’installation de gaz est requis si l’installation a plus de 15 ans. Sa validité est également de 3 ans.
- État des risques (naturels, miniers, technologiques, sismiques, radon) : Si le logement est situé dans une zone à risque, le bailleur doit vous fournir un état des risques. Sa validité est d’un an.
- Diagnostic bruit : Le diagnostic bruit est requis dans certaines zones. Il vise à évaluer l’exposition au bruit. Sa validité est de 3 ans.
Le bailleur doit annexer le DDT au bail au moment de la signature et en cas de renouvellement du bail. Les documents du DDT doivent être transmis au locataire par voie dématérialisée, sauf s’il s’y oppose. Cette transmission peut se faire par courrier électronique, par exemple.
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Qu’est-ce qu’un état des lieux et comment le réaliser correctement ?
L’état des lieux est un document essentiel dans le processus de location d’un bien immobilier, qu’il s’agisse d’une maison, d’un appartement ou d’un local commercial. Il décrit l’état général du logement avant l’entrée du locataire et à la fin de la location, comparant ainsi l’état initial à l’état final. Réaliser un état des lieux correctement est crucial pour éviter les litiges et les conflits entre propriétaires et locataires.
Voici comment réaliser un état des lieux correctement :
- Préparation en amont : Planifiez la visite avec le locataire pour que les deux parties soient présentes lors de l’état des lieux. Assurez-vous que le logement est propre, vide, et bien éclairé.
- Utilisation d’un modèle : Utilisez un modèle d’état des lieux standard ou un logiciel de gestion locative pour vous assurer de ne rien oublier. Le modèle doit couvrir tous les éléments du logement, y compris les murs, les sols, les plafonds, les équipements (fenêtres, portes, chauffage, etc.), et les éventuels meubles, objets et équipements.
- Description détaillée : Soyez précis dans votre description en notant les défauts, les dommages, les traces d’usure, les fissures, les taches, et tout autre problème existant. Prenez des photos pour étayer vos constatations.
- Date et signatures : Indiquez la date de l’état des lieux et faites-le signer par les deux parties. Chacune doit recevoir une copie signée.
- État de sortie : À la fin de la location, répétez le processus pour constater l’état du logement à la sortie du locataire. Comparez-le à l’état initial pour identifier les changements, les réparations nécessaires, ou les éventuels conflits.
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Qu’est-ce qu’un inventaire des meubles et comment le réaliser correctement ?
Un inventaire des meubles est un document détaillé qui répertorie tous les biens meubles fournis dans un logement loué meublé. Il est utilisé pour documenter l’état et la quantité de chaque élément mobilier au début et à la fin de la location. La réalisation correcte d’un inventaire des meubles est essentielle pour éviter tout litige entre le propriétaire et le locataire concernant les biens meubles et leur état.
Voici comment réaliser un inventaire des meubles correctement :
- Préparation préalable : Avant l’entrée du locataire, assurez-vous que tous les meubles, objets et équipements inclus dans la location sont en place, en bon état, et fonctionnent correctement. Prenez des photos pour avoir une preuve visuelle de leur état initial.
- Utilisation d’un modèle : Utilisez un modèle d’inventaire des meubles standard ou un logiciel de gestion locative pour créer un document structuré. Le modèle doit inclure la description de chaque meuble, sa quantité, son état, et éventuellement sa valeur.
- Description détaillée : Pour chaque meuble, objet et équipement, soyez précis dans votre description. Indiquez le type de meuble (par exemple, canapé, table, lit), son état (neuf, usagé, endommagé), et notez toute dégradation, éraflure, ou usure.
- Signature des parties : À l’entrée du locataire, faites-lui examiner l’inventaire des meubles en détail et signez-le conjointement. Chaque partie doit recevoir une copie signée.
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Quelle est la différence entre un état des lieux et un inventaire ?
En France, un état des lieux et un inventaire sont deux documents distincts utilisés dans le cadre de la location immobilière pour documenter l’état du bien loué. Voici leurs principales différences et pourquoi ils sont distincts :
État des lieux :
- But : L’état des lieux a pour objectif de décrire l’état général du logement au moment de l’entrée du locataire (état des lieux d’entrée) et à sa sortie (état des lieux de sortie).
- Contenu : L’état des lieux détaille l’état de chaque pièce du logement, y compris les murs, les sols, les plafonds, les installations sanitaires, électriques et de chauffage. Il mentionne également l’existence de clés, de compteurs, et d’autres équipements. Il liste, comme l’inventaire, tout ce qui est inclus dans la location, comme les meubles, les appareils électroménagers, la vaisselle, les draps, etc. Il décrit également leur état (neuf, usagé, endommagé, etc.).
- Rôle : L’état des lieux permet de déterminer si des dégradations ou des usures ont eu lieu pendant la période de location, et il sert de base pour le calcul des éventuelles retenues sur le dépôt de garantie.
Inventaire :
- But : L’inventaire vise à répertorier de manière exhaustive et détaillée le mobilier, les équipements et les objets présents dans le logement loué, ainsi que leur état.
- Contenu : L’inventaire liste tout ce qui est inclus dans la location, comme les meubles, les appareils électroménagers, la vaisselle, les draps, etc. Il décrit également leur état (neuf, usagé, endommagé, etc.).
- Rôle : L’inventaire permet de documenter l’état des biens meubles fournis avec le logement, ce qui est important en cas de litige sur des dommages ou des manquements à la fin de la location. Contrairement à l’état des lieux, l’inventaire n’est pas utilisé pour calculer les retenues sur le dépôt de garantie.
En résumé, l’état des lieux se concentre sur l’état du logement lui-même, les meubles objets et équipements, tandis que l’inventaire concerne exclusivement le mobilier, objets et équipements fournis avec le logement.
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Comment fixer le montant du loyer ?
Le montant du loyer est généralement fixé en fonction de plusieurs facteurs, notamment la localisation, la taille, l’état et les caractéristiques du bien immobilier, ainsi que la demande du marché. Voici quelques étapes pour déterminer un loyer équitable :
- Recherchez les prix du marché : Commencez par examiner les loyers pratiqués dans votre région pour des biens similaires au vôtre. Vous pouvez utiliser des sites web immobiliers, consulter des annonces, ou contacter des agences immobilières pour obtenir une idée précise des tarifs en vigueur.
- Évaluez les caractéristiques du bien : Prenez en compte les spécificités de votre bien immobilier, telles que la taille, l’état général, les équipements, la vue, l’accessibilité aux transports en commun, etc. Ces éléments peuvent influencer le montant du loyer.
- Calculez vos coûts : Tenez compte des dépenses liées à la propriété, comme les taxes foncières, l’assurance, les frais d’entretien, et les éventuels prêts hypothécaires. Assurez-vous que le loyer couvre ces coûts tout en dégageant un bénéfice raisonnable.
- Considérez la demande du marché : Si la demande de locations dans votre région est élevée, vous pourrez peut-être fixer un loyer légèrement plus élevé. À l’inverse, si l’offre est abondante, vous devrez peut-être ajuster le loyer à la baisse pour attirer des locataires.
- Respectez la réglementation locale : Renseignez-vous sur les lois et réglementations locales en matière de fixation des loyers, qui peuvent varier d’une région à l’autre. Assurez-vous de respecter les lois en vigueur pour éviter des problèmes légaux.
En fin de compte, la fixation du montant du loyer nécessite une analyse minutieuse du marché immobilier local et une évaluation honnête des caractéristiques de votre bien. Il est également essentiel de maintenir une communication ouverte avec vos locataires pour garantir une relation locative harmonieuse.
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Comment réviser le loyer en cours de bail ?
La révision du loyer en cours de bail en France est soumise à des règles strictes pour protéger à la fois les propriétaires et les locataires. Voici comment procéder pour réviser le loyer en cours de bail :
- Vérification du bail existant : Tout d’abord, vérifiez le bail existant pour savoir s’il prévoit une clause de révision du loyer. Les baux résidentiels en France sont généralement soumis à un encadrement des loyers, ce qui signifie que le loyer ne peut pas être révisé à la hausse librement. Si le bail inclut une clause de révision, suivez les instructions spécifiques de cette clause. Si la date de l’IRL à prendre en compte n’est pas indiquée dans le bail, il faut prendre la date du dernier IRL publié par l’Insee: Insee : Institut national de la statistique et des études économiques au moment de la signature du bail.
- Indices de référence : La révision du loyer est souvent basée sur un indice de référence, tel que l’Indice de Référence des Loyers (IRL), l’Indice des Loyers Commerciaux (ILC) ou l’Indice du Coût de la Construction (ICC). L’indice applicable dépend généralement du type de location.
- Date de révision : Le propriétaire peut appliquer la révision annuelle de loyer dans l’année qui suit la date de révision du bail. La révision de loyer ne s’applique pas rétroactivement, mais seulement à partir de la date de la demande. Lorsque le délai d’un an est écoulé, la révision non appliquée est perdue pour le propriétaire.
- Calcul du nouveau loyer : Pour réviser le loyer, utilisez la formule de révision. Nouveau loyer = loyer en cours x nouvel IRL du trimestre de référence du contrat / IRL du même trimestre de l’année précédente.
- Notification au locataire : Une fois que vous avez calculé le nouveau loyer, envoyez un courrier recommandé avec accusé de réception au locataire. Ce courrier doit contenir le nouveau montant du loyer proposé et expliquer la méthode de calcul.
- Accord du locataire : En cas d’erreur de calcul, le locataire peut contester l’augmentation fixée par son propriétaire. Si le locataire accepte, le nouveau loyer s’appliquera à la date convenue. Si le locataire conteste, il peut saisir la commission départementale de conciliation ou le tribunal.
- Éventuelle médiation : En cas de désaccord persistant, une médiation peut être envisagée pour trouver un compromis entre les parties.
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Quel budget prévoir pour la rénovation du bien loué ?
Les coûts des travaux peuvent varier considérablement en fonction de l’état initial de la propriété et du niveau de rénovation et finition souhaités. Il existe trois types principaux, chacun ayant un coût moyen par mètre carré (m²) :
- Rénovation légère : Cette option est idéale pour les petits travaux visant à rafraîchir la propriété. Les prix moyens se situent généralement entre 250 et 750 € TTC/m². Les rénovations légères peuvent inclure des travaux de peinture, de revêtement de sol, et d’autres améliorations mineures.
- Rénovation partielle (ou Standard) : Pour des projets plus substantiels, tels que la rénovation d’une cuisine ou d’une salle de bains, le coût moyen se situe généralement entre 750 et 1 000 € TTC/m². Cette option peut également inclure des mises à jour électriques ou de plomberie. Pour un ameublement et équipements haut de gamme (menuiserie sur mesure, équipements de marque), compte entre 1 500 et 3 500 € TTC/m².
- Rénovation lourde : Pour des projets d’envergure, tels que la rénovation complète d’un immeuble, les coûts peuvent être nettement plus élevés, allant parfois de 2 000 à 7 000 € TTC/m². Par exemple, l’installation d’une chaudière à gaz ou d’une pompe à chaleur hybride peut coûter jusqu’à 10 000 €.
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Quel budget prévoir pour l’entretien du bien loué ?
Prévoir un budget pour l’entretien d’un investissement locatif est essentiel pour assurer la rentabilité à long terme de votre propriété. Le montant à prévoir dépendra de plusieurs facteurs, notamment l’âge du bien, son emplacement, son état initial et le type de locataires. Voici quelques conseils et règles pour déterminer un budget d’entretien approprié :
- Réserves d’urgence : Il est recommandé de constituer un fonds de réserve d’urgence pour les réparations imprévues. Un montant équivalent à 2 à 5 % de la valeur du bien par an est souvent suggéré.
- Règle des 50 % : Mettez de côté la moitié de vos revenus locatifs chaque mois pour les réparations, l’entretien, les impôts, l’assurance et autres coûts liés à votre propriété.
- Règle du 1 % : Prévoyez un budget pour l’entretien préventif, notamment la maintenance régulière de la plomberie, de l’électricité, du chauffage, et d’autres systèmes. Un montant équivalent à 1 % de la valeur du bien par an peut être une estimation raisonnable. Par exemple, si un bien est évaluée à 250 000 €, les frais d’entretien seront d’environ 2 500 € par an.
- Renouvellements et mises à jour : Prévoyez également des fonds pour les renouvellements périodiques, comme le remplacement de la toiture, de la plomberie ou de l’électricité. La durée de vie prévue de ces éléments peut varier, mais un budget équivalent à 1 à 3 % de la valeur du bien par an est généralement recommandé.
- Règle de la superficie : Mettez de côté entre 50 € et 100 € par metre carré pour les coûts d’entretien annuels (une rénovation légère coûte entre 250 et 750 € m²). Un bien locatif de 20 m² nécessitera donc entre 1000 € et 2000 € de frais d’entretien par an.
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Comment assurer le bien immobilier mis en location ?
Lorsque vous mettez un bien immobilier en location en France, la sécurité et la protection de votre investissement sont primordiales. Voici trois points clés à prendre en compte pour garantir la tranquillité d’esprit du propriétaire et du locataire.
- Assurance propriétaire non occupant (PNO) : L’Assurance PNO est un élément essentiel pour les propriétaires. Elle couvre les dommages à la propriété résultant d’incidents tels que les incendies, les dégâts des eaux, ou les catastrophes naturelles. De plus, elle inclut généralement une responsabilité civile pour protéger le propriétaire en cas de dommages causés à des tiers. L’assurance PNO est fortement recommandée pour protéger votre bien immobilier.
- Assurance multirisque habitation du locataire : Demandez à vos locataires de souscrire une Assurance Multirisque Habitation (MRH). Cela garantira que leurs biens personnels sont couverts en cas de sinistres. De plus, la responsabilité civile du locataire protégera contre les dommages matériels ou corporels qu’il pourrait causer à autrui. Avant de signer le bail, assurez-vous que les locataires possèdent cette assurance et qu’elle est maintenue en cours de validité pendant toute la durée de la location.
- Assurance loyers impayés (optionnelle) : L’Assurance Loyers Impayés est une option à considérer. Elle vous protège en cas de non-paiement du loyer par le locataire. Cette assurance garantit que vous continuez à percevoir les loyers convenus, même si le locataire rencontre des difficultés financières. Cependant, elle n’est pas obligatoire et entraîne des coûts supplémentaires. La décision de souscrire cette assurance dépend de vos besoins financiers et de la fiabilité du locataire.
En conclusion, en prenant en compte ces trois points clés, vous assurez la protection de votre bien immobilier mis en location en France. Cela réduit les risques et contribue à instaurer une relation locative sereine entre propriétaires et locataires.
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Comment gérer les dépôts de garantie et les restituer ?
Les dépôts de garantie sont un élément important des contrats de location, visant à protéger tant le locataire que le bailleur. Ils sont conçus pour garantir le paiement du loyer et la préservation du logement. La gestion appropriée de ces dépôts est cruciale pour éviter les litiges. Voici un guide sur la manière de gérer les dépôts de garantie et de les restituer conformément à la législation française.
- Définition du dépôt de garantie : Le dépôt de garantie, également appelé caution, est une somme d’argent versée par le locataire au moment de la signature du bail. Il sert de garantie pour le bailleur en cas de non-paiement du loyer ou de dommages au logement en cours de location.
- Montant du dépôt de garantie : En France, le montant du dépôt de garantie est généralement équivalent à un mois de loyer hors charges pour les locations vides, et peut aller jusqu’à un maximum de deux mois de loyer pour les locations meublées. Pour un contrat de location mobilité, il n’y a pas de dépôt de garantie.
- État des lieux d’entrée : Au début de la location, un état des lieux d’entrée doit être réalisé en présence du locataire et du bailleur. Cet état des lieux décrit l’état du logement et de ses équipements. Tout dommage préexistant doit être mentionné.
- Conservation du dépôt de garantie : En France, le bailleur encaisse et conserve le dépôt de garantie.
- État des lieux de sortie : À la fin de la location, un état des lieux de sortie est réalisé pour évaluer l’état du logement et de ses équipements. Les éventuelles dégradations imputables au locataire seront déduites du dépôt de garantie.
- Restitution du dépôt de garantie : À la fin du bail, le bailleur doit restituer le dépôt de garantie au locataire dans un délai d’un mois après la restitution des clés, sauf s’il y a des réparations à effectuer ou des dettes de loyer impayé. En cas de déduction, le bailleur doit justifier des sommes retenues.
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Comment gérer les charges locatives ?
La gestion des charges locatives est un aspect essentiel de la location en France. Les charges locatives comprennent les dépenses liées à l’entretien et au fonctionnement de l’immeuble ou de la résidence dans laquelle le logement est situé. Il est important de comprendre les responsabilités du locataire et du bailleur en ce qui concerne ces charges pour éviter tout litige. Voici un guide sur la manière de gérer les charges locatives en France.
- Définition des charges locatives : Les charges locatives comprennent les coûts associés à l’entretien des parties communes de l’immeuble (comme l’ascenseur, les couloirs, le jardin), les services collectifs (comme l’eau, le chauffage, l’électricité dans les parties communes), la gestion de la copropriété, les ordures ménagères, et d’autres dépenses similaires.
- Répartition des charges : En général, les charges locatives sont réparties entre le locataire et le bailleur conformément à la loi. Les charges récupérables, telles que l’eau ou le chauffage, sont habituellement payées par le locataire. Cependant, il est important de noter que certaines charges ne sont pas récupérables et restent à la charge du bailleur.
- Établissement du budget prévisionnel : Dans le cas de copropriétés, un budget prévisionnel est établi annuellement pour couvrir les dépenses courantes et les travaux à effectuer. Le locataire peut consulter ce budget et doit être informé de toute modification de ces charges.
- Provision sur charges : Le bailleur peut demander au locataire de verser une provision sur charges mensuellement en plus du loyer. Cette provision est basée sur le montant des charges de l’année précédente. Une régularisation annuelle est ensuite effectuée pour ajuster le montant en fonction des dépenses réelles.
- Régularisation annuelle : Une fois par an, le bailleur est tenu de faire une régularisation des charges en comparant les provisions versées par le locataire aux dépenses réelles. Si les provisions étaient insuffisantes, le locataire doit payer la différence. Si les provisions étaient trop élevées, le bailleur doit rembourser le surplus au locataire.
- Documentation : Le bailleur est tenu de fournir au locataire tous les documents justifiant les charges locatives, tels que les factures d’eau, de chauffage, et les relevés de compteur. Le locataire a le droit de consulter ces documents.
La gestion des charges locatives peut être complexe, mais il est essentiel de comprendre les droits et les devoirs de chaque partie. En cas de désaccord ou de litige, il est recommandé de consulter un avocat spécialisé en droit de la location ou de faire appel à un professionnel de l’immobilier pour obtenir des conseils adaptés à votre situation spécifique. Le respect des réglementations en vigueur est crucial pour une gestion efficace et transparente des charges locatives.
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Est-ce que j’ai le doit de facturer l’électricité ou l’internet dans les charges locatives ?
Les charges locatives sont fixées par le décret du 26 août 1987, mais ne comprennent pas l’électricité privative ni les consommations internet. En principe, il n’est pas permis de refacturer les coûts d’électricité et d’Internet au locataire. Cependant, si un bailleur désire procéder à cette refacturation, il doit intégrer une clause spécifique à cet effet dans le contrat de location.
Le bailleur peut donc ajouter des clauses libres non abusives, y compris pour les abonnements EDF et internet. Il est crucial de rédiger cette clause avec précision pour éviter tout litige.
La clause doit détailler les abonnements conservés par le propriétaire (électricité, gaz, internet, eau), leur inclusion dans la provision ou le forfait, et la fréquence de paiement et de régularisation. Par exemple, une clause spéciale peut stipuler que le bailleur souscrira et refacturera les abonnements et consommations variables (électricité, internet) au locataire, avec des modalités clairement définies.
Néanmoins, la liberté de choix du locataire pour ses abonnements EDF et internet est un aspect crucial. L’article L331-1 du Code de l’Énergie garantit le droit de choisir son fournisseur d’électricité. Imposer des abonnements peut être considéré comme abusif. Dans la pratique, il est souvent plus simple de laisser le locataire choisir ses contrats.
Les situations où un bailleur peut conserver les abonnements comprennent l’absence de compteur individuel, la location d’un logement en bail individuel sans compteur par chambre, et les locations de courte durée. Cependant, si le locataire demande à reprendre les abonnements, la clause doit être annulée. La jurisprudence valide la refacturation par provisions comme solution privilégiée en l’absence d’autres options, mais le forfait peut entraîner un enrichissement injuste si les dépenses réelles sont inférieures.
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Comment gérer un locataire qui ne paie pas son loyer ?
La gestion d’un locataire qui ne paie pas son loyer peut être une situation délicate pour les propriétaires ou gestionnaires immobiliers. Il est essentiel de suivre une approche méthodique et légale pour résoudre ce problème. Voici quelques étapes clés pour gérer un locataire en retard de paiement ou ne payant pas du tout son loyer.
- Communiquer avec le locataire : La première étape consiste à communiquer avec le locataire. Contactez-le dès que le loyer est en retard pour comprendre sa situation. Il est possible qu’il ait rencontré des difficultés financières temporaires.
- Rédiger une lettre de mise en demeure : Si la communication initiale n’aboutit pas, rédigez une lettre de mise en demeure. Cette lettre doit préciser la somme due, la date limite pour le paiement et les conséquences du non-paiement. Envoyez ce document par courrier recommandé ou remettez-le en main propre.
- Consulter un huissier : Si le locataire ne répond pas à la mise en demeure et ne paie toujours pas son loyer, consultez un huissier. L’huissier délivre au locataire un commandement de « Payer » pour l’inciter à régler sa dette. Ce document précise le montant dû, la date limite de paiement, et les conséquences du non-paiement. Le locataire a un délai pour réagir.
- Engager une procédure d’expulsion : Si toutes les tentatives de résolution amiable échouent, il peut être nécessaire d’engager une procédure d’expulsion. Cette procédure peut être longue, elle implique également des démarches juridiques pour récupérer le bien.
- Tenir des dossiers précis : Tout au long de ce processus, assurez-vous de documenter soigneusement chaque étape, y compris les communications, les paiements reçus (le cas échéant) et les avis formels.
- Éviter l’automédication : Il est essentiel de ne pas tenter de résoudre le problème par des moyens illégaux ou en utilisant des mesures d’intimidation. Cela pourrait vous exposer à des poursuites judiciaires.
Gérer un locataire qui ne paie pas son loyer peut être stressant, mais en suivant ces étapes, vous maximisez vos chances de résoudre le problème de manière légale et éthique. La communication, le respect de la réglementation et la consultation de professionnels qualifiés sont les clés pour gérer cette situation de manière efficace.
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Comment résilier un bail de location ?
La résiliation d’un bail de location en France est un processus encadré par des règles légales précises. Qu’il s’agisse du locataire ou du bailleur qui souhaite mettre fin au contrat de location, il est essentiel de respecter ces règles pour éviter des litiges et des complications. Voici un guide sur la manière de résilier un bail de location en France.
- Préavis du locataire : Le locataire qui souhaite résilier un bail doit donner un préavis au bailleur. En général, ce préavis est de trois mois pour les locations vides et d’un mois pour les locations meublées. Toutefois, il peut être réduit à un mois dans certaines situations, notamment en cas de mutation professionnelle, de perte d’emploi, de nouvel emploi consécutif à une perte d’emploi, d’obtention d’un premier emploi, ou en cas de reconnaissance d’un handicap.
Le préavis doit être donné par lettre recommandée avec accusé de réception ou par acte d’huissier de justice. Il doit indiquer la date de départ du locataire.
- Préavis du bailleur : Le bailleur peut également résilier un bail en donnant un préavis au locataire, mais les motifs de résiliation doivent être légaux. Ces motifs incluent la vente du logement, des travaux importants, la reprise du logement pour y habiter lui-même ou loger un membre de sa famille, le non-paiement du loyer, ou le non-respect des obligations du locataire.
Le préavis du bailleur est de six mois pour un bail de location vide et de trois mois pour un bail de location meublée. Si le bailleur invoque un motif légal, le préavis est réduit à un mois. Le préavis doit également être donné par lettre recommandée avec accusé de réception ou par acte d’huissier de justice.
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